Grand nom incontournable de la scène du catch mondial, on croit souvent tout savoir sur John Cena, l’homme qui détient le record du plus grand nombre de victoires à WrestleMania et qui a été sacré champion du monde pas moins de 16 fois au total (13 fois champion de la WWE et 3 fois champion du monde poids-lourds de la WWE).
Pourtant le catcheur, récemment immortalisé grâce à l’action d’un jeune fan qui a recréé le visage de The Champ avec 750 Rubix’s Cubes, cache bien des secrets plus ou moins connus du grand public. De son amour pour le poker à sa carrière dans le rap en passant par les origines de sa carrière sportive, nous revenons aujourd’hui sur Catch au Quotidien sur cinq faits méconnus dans la carrière de John Cena.

Il a commencé la musculation pour se défendre
On pourrait penser que le sport a toujours fait partie de la vie de John Cena. Ce n’est pas faux, mais pas forcément comme on pourrait le penser. En réalité, pour trouver sa vocation, celui qui s’impose comme étant l’un des catcheurs les plus célèbres du monde est passé par plusieurs étapes.
À l’origine, même si le sport était très ancré dans sa famille, rien ne le prédestinait à une carrière de catcheur : son grand-père maternel était en effet joueur de baseball, ayant joué entre autres pour les équipes locales de Boston, de Philadelphie ou encore de Chicago.
De son côté, deuxième de cinq frères, John Cena a subi de l’intimidation à l’école. C’est pour cela que, à l’âge de 12 ans, il a réclamé un banc de musculation pour Noël, pour se muscler et devenir plus fort, en ayant dès lors la possibilité d’impressionner ses détracteurs et de se défendre.
Un cadeau qui a été un véritable tournant dans sa vie. C’est à cette époque qu’il a commencé à s’intéresser à la lutte et qu’il a rejoint l’Ultimate University de l’Ultimate Pro Wrestling. La suite, qui est notamment passée par une carrière d’haltérophile, on la connait !
Il a enchaîné les ennemis tout au long de sa carrière
Certains catcheurs trouvent un rival majeur qu’ils affrontent régulièrement tout au long de leur carrière. Ce n’est clairement pas le cas de John Cena, qui peut se vanter d’avoir connu autant de surnoms que d’ennemis au cours de sa longue carrière (qui n’est pas encore terminée d’ailleurs, même si on sent la retraite arriver très vite).
Comme tous les professionnels du catch, celui que l’on connaît sous le nom de The Champ, mais aussi The Face of the WWE, The Chain Gang Soldier, The Marine, Mr. Hustle, Loyalty and Respect ou encore The Leader of the Cenation et The Doctor of Thuganomics a affronté des dizaines d’adversaires au cours de ces vingt dernières années. Mais ce qui fait sa particularité, c’est que le combat a souvent débuté en dehors du ring. Un combat qui s’est souvent poursuivi en dehors du ring également, d’ailleurs.
Par exemple, John Cena s’est régulièrement moqué de l’Undertaker avant et après ses matches. On se souvient aussi d’une rivalité avec Carlito qui avait conduit au moment où John Cena s’était (faussement) fait poignardé dans le rein dans une boîte de nuit par le garde du corps de ce dernier.
On note aussi la rivalité avec Kurt Angle qui a permis à John Cena d’ajouter une nouvelle prise de finition à son répertoire, à savoir le célèbre STFU pour «Shut The Fuck Up». Et comment ne pas parler de la rivalité folle qui a existé avec The Rock, qui reposait sur des propos supposément déplacés tenus par The Champ au sujet de l’ensemble de la WWE ? C’est bien simple, chaque rivalité associée à John Cena a indéniablement marqué l’histoire du catch. Et ce n’est peut-être pas fini !
Il est un musicien accompli
Peut-on être sportif et artiste ? John Cena répond oui ! Depuis 2005, le catcheur utilise sa propre chanson pour entrée sur le ring avant un match : «The Time Is Now» est tiré de l’album qu’il a réalisé et sorti en 2005, baptisé «You Can’t See Me».
Avec cet album, le catcheur a réussi à se classer en quinzième position du palmarès Billboard 200. L’opus a aussi été classé troisième dans les ventes de rap aux États-Unis pendant quelques semaines au moment de sa sortie. En France, le succès n’a pas forcément été au rendez-vous, mais l’artiste est aussi presque apparu dans le Top 100 des ventes d’albums au Royaume-Uni.

Il se défend très bien au poker
Clairement, il n’y a pas que le catch dans la vie de John Cena. Si le showman aime se défouler et enchaîner les coups sur les rings, il aime aussi visiblement enchaîner les coups de bluff aux tables de poker. En 2016, il avait fait savoir sur Twitter qu’il suivait les Aussie Millions, un grand tournoi de poker réputé au niveau mondial.
Alors, c’est sûr, John Cena n’étale pas son amour pour les parties de Texas Holdem et d’Omaha Hi-Lo comme d’autres sportifs, comme par exemple Neymar et Cristiano Ronaldo, peuvent le faire. On ne le voit pas dans les plus grands tournois de la planète et il ne parle pas non plus de poker tous les trois jours sur les réseaux sociaux. Mais on sait qu’il aime suivre les grands tournois même s’il n’y prend pas part et il est connu pour apprécier les soirées poker entre amis dans le confort de l’une de ses nombreuses villas.
Il faut dire que, si les règles du poker n’ont rien à voir avec celles du catch, force est de constater que les valeurs véhiculées par les deux sports ont plus de points communs que de différences : pour l’emporter, il faut savoir appréhender les mouvements de son adversaire et savoir le surprendre en cachant bien son jeu jusqu’à la dernière seconde. Dans cet état d’esprit, en étant l’un des rois du catch mondial, John Cena pourrait aisément s’imposer comme l’un des rois du poker… À condition de bien maîtriser et différencier les règles de chaque discipline : au poker, on ne tape pas son adversaire !
Il est prêt à mettre à fin à sa carrière de catcheur
Cette année 2020 s’annonce charnière pour The Champ : alors que l’on disait fin 2019 que John Cena se tenait prêt pour WrestleMania 36, on découvre aujourd’hui que les choses sont finalement bien moins certaines. Dans une récente interview, John Cena a expliqué qu’il n’aurait aucun souci à prendre sa retraite des rings au cours des prochaines semaines ou des prochains mois.
Il se dit prêt à accepter que tout s’arrête et il sent clairement la retraite approcher. C’est certain, il ne fera pas le match de trop. Tout simplement parce que, de toute façon, il nourrit bien d’autres projets aujourd’hui.
Au-delà d’avoir la possibilité de se transformer en rappeur ou joueur de poker à plein temps, John Cena se fait surtout remarquer au cinéma depuis plusieurs années déjà. Et cela ne devrait faire que s’accentuer à l’avenir.
Le catcheur a connu une fin d’année 2019 particulièrement chargée, avec le tournage notamment de Fast and Furious 9 et celui de Suicide Squad 2. En rejoignant de telles productions, on le voit, le champion fait toujours partie de la cour des grands, simplement dans un nouveau domaine !