Récemment interviewé par al.com, Kevin Owens a discuté de nombreux sujets comme la difficulté de lier sa famille et son métier ainsi que les récents problèmes qu’il a eu sur les réseaux sociaux. Voici quelques extraits de l’entrevue :
Sur sa grande connaissance du monde du catch : « Je ne pense pas que cela m’ait aidé pour en arriver où j’en suis aujourd’hui. J’ai juste travaillé dur et je suis un obsédé du catch. Cependant, je ne veux pas que le catch occupe 100% de ma vie car j’ai une femme et des enfants. J’essaie que mon métier ne régisse pas chaque seconde et chaque aspect de ma vie. Je dirai quand même que grandir en regardant du catch peut aider sur certaines choses mais cela n’aide pas à grimper au sein d’une compagnie. Il y a aujourd’hui au sein de la WWE des personnes qui ne sont pas fans de catch et qui pourtant sont au top. Cela ne les empêchent pas d’aimer ce qu’ils font et d’y mettre tout leur cœur. La passion que tu mets dans ce que tu fais, c’est ça l’important. »
Sur la difficulté d’être sur la route alors qu’il a une famille : « Je ne pourrai pas imaginer faire cela s’il n’y avait pas la technologie d’aujourd’hui. FaceTime aide énormément. J’ai parlé de cela il y a peu avec Curtis Axel qui m’expliquait comment c’était avec son père au moment où la 4G et les téléphones portables étaient moins répandus. Son père partait pendant des semaines et sa maman ne recevait que quelques coups de fils pendant la nuit, à l’improviste. C’était très dur mais c’était leur manière de garder le contact. Cela peut paraitre dur de laisser nos familles derrière nous pour aller travailler mais au final, tout ce que l’on fait c’est également pour leur offrir le meilleur par après. Heureusement que maintenant nous avons des moyens de communiquer régulièrement ensemble. »
Sur les réseaux sociaux : « Je me sers de moins en moins des réseaux sociaux … J’ai le sentiment que plus tu deviens connu, plus les gens ont accès à des informations sur toi. Il y a beaucoup de personnes qui sont malheureuses et qui ont envie de rendre les autres malheureux et qui donc s’en prennent à qui ils peuvent. Je sais que c’est le prix à payer quand on est connu mais c’est triste car j’aimais beaucoup Twitter et à présent, à cause de malotrus, je n’ai plus de plaisir à partager mes impressions et mes punchlines. Les réseaux sociaux peuvent être positifs mais ils apportent aussi des problèmes. Cependant, les messages que je reçois de personnes qui disent que mon travail les aident dans la vie de tous les jours, ça a tellement de poids. Ça me fait tellement de bien de savoir que je peux leur être utile. »