Cette semaine, Sasha Banks était l’invité de Steve Austin lors de son podcast The Steve Austin Show. Ensemble ils sont revenu sur les premier pas de la jeune femme en tant que catcheuse et ensuite de Superstar de la WWE, sur son rôle de face et sur son personnage. Voici quelques extraits de l’interview :
Sur ses premiers pas en tant que catcheuse : « Je pense qu’il faut provoquer les opportunités. Quand j’ai débuté dans le milieu, l’entraîneur de l’école de catch dans laquelle j’étais avait refusé à plusieurs reprises de me laisser participer à un show. Au début, j’attendais qu’on m’en donne l’opportunité mais au bout d’un moment je me suis dit que je devais me bouger alors j’ai contacté directement les organisateurs du show et ils m’ont laissée monter sur le ring. C’était aussi simple que cela. Je suis allée décrocher ma chance, je ne voulais plus attendre.
Je pense que c’est comme cela qu’il faut procéder dès que l’on veut quelque chose dans la vie. Il faut aller le chercher soi-même et faire d’une petite chance quelque chose d’exceptionnel. »
Sur ses débuts avant et pendant NXT : « Quand je suis arrivée à la WWE, au Performance Center j’étais une jeune fille naïve, j’étais une baby face dans la vie réelle car j’étais là, en train de réaliser mon rêve, avec plein de papillons dans le ventre et de paillettes dans les yeux. Au sein du ring, je n’avais pas encore de style, je faisais un peu de tout, tout ce qui me passait par la tête. Ensuite, je me suis réveillée parce que je me suis rendue compte que j’avais besoin de structure, besoin d’un personnage. Au final, c’est via ce personnage que la connexion avec les fans se fait. La première chose qui m’est venue naturellement c’est ‘The Boss’, une femme sure d’elle et très audacieuse, en tous cas c’est ce à quoi je m’identifiais le mieux. J’ai proposé ce personnage à Dusty Rhodes, je me suis comportée comme The Boss et il a adoré, littéralement. »
Sur son récent rôle de face : « J’ai longtemps été heel, j’adore cet aspect de moi, je me sens bien dans ce rôle. D’ailleurs, les gens aiment les heel, ils aiment les Superstars badass, celles qui bottent des fesses sans regarder en arrière. Pour le moment, j’apprends encore à être une face, c’est nouveau pour moi mais je suis prête à relever ce défi et à donner le meilleur de moi. »
Son opinion sur son niveau : « J’aimerais arriver au niveau d’un Seth Rollins ou d’un Cesaro. Ils donnent toujours des matches de grande qualité et quand je regarde ce qu’ils font j’essaye d’analyser ce qui a rendu leurs combats aussi épiques. J’avoue que parfois même moi j’ai du mal à savoir ce qui a réellement contribué à rendre un match génial, était-ce plus d’acrobaties, plus de technique, plus de jeu avec la foule ou autre ? Ce que je vois, c’est que les meilleures Superstars foncent et font ce qu’elles font de manière naturelle, tout a l’air spontané. Les fans veulent du vrai, ils veulent y croire, ils veulent de la crédibilité. »