Je vais tenter de vous convaincre en trois points que la kayfabe ne disparaîtra jamais de nos esprits.
[su_service title=”1 ! C’est vieux comme le monde” icon=”https://caq.fr/wp-content/uploads/2016/03/REFEREE.png” icon_color=”#222″ size=”58″][/su_service]
Comme l’expliquerait mieux que moi Karim Debbache, la suspension consentie de l’incrédulité du spectateur est un processus recherché lors d’une oeuvre de fiction afin que l’observateur extérieur puisse s’immerger pleinement dans la situation et le contexte proposé. Cet élément est vieux comme le monde et il est utilisé en théâtre, au cinéma et au catch. Nous préférons l’appeler d’ailleurs la kayfabe.
Bien qu’amoindrit par la levée de différents tabous entourant le business, la kayfabe reste bien présent sur différents aspects. Personne ne se lèvera en plein milieu d’une séance de cinéma en criant : “C’est pas la réalité ce truc !”. A raison d’ailleurs, sinon cette personne regarde un documentaire.
[su_service title=”2! Même les fans avisés y succombent” icon=”https://caq.fr/wp-content/uploads/2016/03/REFEREE.png” icon_color=”#222″ size=”58″][/su_service]
Que nous le veuillons ou non, nos esprits se laisseront emportés par le catch tant que la situation proposée sera cohérente. Combien de fois nous arrive-t-il pas, à nous, fans avertis du produit et du caractère exagéré voir imaginaire du catch, de laisser échapper des “Oh !” ou des “Ca doit faire mal !”. Parfois, nous nous esclaffons à raison et parfois nous tombons dans le panneau car dans la plupart des situations, le lutteur peut catcher le lendemain sans trop de problèmes. Bien que le match soit prédéterminé, nous tombons dans chaque piège laissé par les “bookers”, comme les “near falls” ou les “rolls ups”.
[su_service title=”3! La multiplication des tweeners n’y change rien” icon=”https://caq.fr/wp-content/uploads/2016/03/REFEREE.png” icon_color=”#222″ size=”58″][/su_service]
De plus, nous connaissons les tenants et aboutissants des rôles de face et de heel mais le fait que nous en sommes conscients ne pénalise pas complètement notre plaisir. Pourquoi donc? Tout simplement, car nous avons tous nos préférences. Chacun d’entre nous a un lutteur ou une lutteuse préférée et nous irons bien souvent jusqu’à le ou la défendre avec mauvaise foi.
La limite entre kayfabe et réalité est plus fine qu’auparavant et elles se tutoient souvent. Comme lorsque Bryan est une nouvelle fois privé du titre à Elimination Chamber juste avant Wrestlemania 30. Les officiels veulent nous faire ressentir de la frustration et de la colère pour que notre joie soit d’autant plus démesurée lorsque le dénouement arrivera. La situation est crédible, nous y croyons, nous pouvons ne pas l’aimer mais notre esprit se prend au jeu.
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On se retrouve mercredi prochain pour une nouvelle “Preuve par 3”!