A l’approche du WWE Cruiserweight Classic qui sera diffusé le 13 juillet prochain sur le WWE Network, nous avons pu participer à une conférence téléphonique en compagnie de la légende de la WWE Daniel Bryan, afin qu’il nous parle de cette compétition révolutionnaire. L’équipe de Catch au Quotidien a pu poser plusieurs questions à l’ancien WWE Champion et actuel commentateur du Cruiserweight Classic, dont voici les réponses :
Quels catcheurs absents dans la compétition cette année, aimerez-vous voir l’année prochaine si ce tournoi devient annuel ?
“Cela dépend comment cette compétition va se dérouler et ce sera intéressant de le voir. J’aimerais voir “SpeedBall” Mike Bailey car j’aime les personnes intenses comme lui. Je pense que l’année prochaine si ce tournoi devient annuel on verra beaucoup de catcheurs japonais, le niveau là bas est très élevé. Il y aura toujours un ou deux luchadors et puis ça dépendra des vedettes du moment sur le circuit indépendant. Pareil pour l’Allemagne et le Royaume Uni par exemple ou l’Europe en général, il faudra choisir des gars partout là bas. Je ne serais pas surpris que Marty Scurll en Angleterre soit dans le tournoi, car beaucoup de fans le suivent.
C’est intéressant de voir comment quelqu’un comme Drew Gulak s’est créé une fan-base ces dernières années et que beaucoup de personnes s’intéressent à lui et son catch. On ne sait pas quel catcheur aura le même support des fans dans les prochaines années.”
Voyez-vous une version féminine du Cruiserweight Classic dans le futur ?
“Je ne sais pas mais je ne serais pas surpris ! Ce tournoi est en quelque sorte là pour créer des stars. Et si tu veux créer des stars, ce tournoi est là pour ça. Mais est-ce qu’il y aurait 32 participantes ? Je ne pense pas, ce serait peut-être un peu de trop mais pourquoi pas, il n’y a aucune raison que non.”
Que pensez-vous des catcheurs Cruiserweight avec un style technique ou stiff, quel sont vos ressentis sur le phénomène entourant ces catcheurs, comme par exemple Drew Gulak ?
“Je trouve ça incroyable. En entendant “catcheur cruiserweight” les gens pensent forcément au high flying parce qu’il attire le plus les gens. Moi j’adore Dean Malenko, il ne faisait pas de Top Rope Crossbody (rire) et ses prises étaient portées au sol. D’ailleurs ce que j’ai adoré avec le premier match de Rey Mysterio à la WCW à The Great American Bash contre Dean Malenko c’est que Rey avait fait des prises d’high flying que je n’avais jamais vu avant, mais ce que j’ai adoré le plus au final c’est Dean Malenko. Je n’avais jamais vu quelqu’un d’aussi technique et il était tellement bon pour ça.
Drew Gulak est un catcheur que j’aime beaucoup regarder sur le circuit indépendant, car il fait attention au moindre détail. Après, je suis très différent de vous les fans quand je regarde un match, j’adore les catcheurs qui prêtent attention aux détails. Quand je regarde un match de Drew Gulak j’ai souvent cette réaction “Ouah, pourquoi je n’avais pas pensé à ça !” (rire).
C’est ce que j’adore le plus dans tout ça. Tu peux voir des gars comme Drew Gulak avec un style très technique, ce que je préfère, et tu peux aussi voir de l’high flying. Mais il y a plusieurs styles d’high flying également, il y a le style luchador et le style high flyer de Kota Ibushi. Il y a une grande diversité de coups, de style, comme des coups venant du MMA. Jason Lee par exemple a beaucoup d’expérience dans le MMA et ce qu’il fait est super cool, je n’avais vu ça avant. Puis il y a aussi des gars puissants comme Fabian Aichner, qui fait des suplex incroyables, des prises vraiment puissantes qu’on ne voit nul part ailleurs.
TJ Perkins, Zack Sabre Jr et d’autres de ces gars travaillent pour la compagnie EVOLVE, que j’ai aidé à créer. Et un des concepts qu’on avait là bas c’est de faire une sorte de “guerre des styles”. Par exemple à la création de l’UFC tu voyais des gars qui faisaient du Kung Fu contre d’autres qui faisaient du Muay-Thaï ou dans le genre (rire). Et c’est une chose qu’on a trouvé intéressante, que l’on pouvait rendre spéciale. Représenter tous les styles. Un “geek du catch” allait forcément en devenir dingue.”
Propos recueillis par Félix G.